Faisons un rêve : dans quelques années, nos hommes politiques ayant parfaitement intégré les besoins de la population sourde en matière d’accessibilité auront acquis un excellent niveau en langue des signes française. Ainsi, ils pourront s’exprimer et signer en même temps, exercice extrêmement périlleux, j’en suis personnellement incapable.
Alors, il ne restera plus aux interprètes en lsf qu’à s’effacer…
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Bravo à Timothée Goguely qui a réalisé ce montage quand il était étudiant en 2ème année à l’École Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg.
des signes et des mots 
Bonsoir,
je souhaite savoir si les interprète en lsf on un monopole du titre? Sachant que vous avez un diplôme d’état je pensais que le monopole du titre était lié mais apparemment non. Pouvez-vous m’éclairer? Si quelqu’un décide de proposer ses services en tant qu’I.L.S alors qu’il n’a aucun diplôme c’est donc possible s’il n’y a pas de monopole du titre?
Cordialement
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Bonsoir,
Non, il n’y a pas une obligation de détenir un diplôme d’interprète en LSF pour exercer cette profession (contrairement aux médecins, infirmières, avocats…).
Ainsi, n’importe quelle personne qui connait trois signes peut s’auto-proclamer interprète en langue des signes comme on a pu le voir lors de la campagne législative ( https://interpretelsf.wordpress.com/2012/06/02/le-jeu-des-7-erreurs/ ).
D’ailleurs régulièrement les « vrais » interprètes s’en offusquent comme je le rappelais récemment : https://interpretelsf.wordpress.com/2012/08/11/in-vino-veritas/ .
Néanmoins il existe une Association des Interprètes en Langue des signes (AFILS) qui reconnait 4 formations : http://www.afils.fr/index.php/devenir-interprete-traducteur . Elle garantit ainsi la qualité des interprètes ayant suivi ces cursus et étant diplômés.
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